Militant N° 707 – La démesure, faille explosive de l’Occident mondialiste

La démesure, faille explosive de l’Occident mondialiste

 

Le monde occidental, c’est-à-dire les Etats-Unis, les Etats de l’U.E. (plus précisément de l’Europe carolingienne), ou encore la « Communauté internationale », euphémisme pour désigner les Etats dirigés par le magistère du judaïsme politique et des cercles maçonniques de tous ordres, ne cesse de présenter comme la « conscience » de l’humanité et, à ce titre se permet de donner des leçons à tout le monde, notamment à tous les Etats de la planète. Ce comportement relève de la démesure et d’un orgueil qui va de pair avec un comportement hégémonique dont le monde occidental n’a pas les moyens spirituels et n’a plus les moyens matériels.

Pour être une conscience prétendant au respect d’autrui, il faut d’abord ne pas être soi-même entaché de vices. Promouvoir l’avortement, la réification de l’être humain, légaliser des comportements dévoyés, montre assurément que la « conscience universelle » est une conscience de mort, et l’expression d’un monde décadent, intérieurement putréfié. En fait, la valeur dominante de l’oligarchie en place est celle de l’argent, par ailleurs utilisé comme moyen de domination politique. L’argent est au service du projet mondialiste de création d’un gouvernement mondial qui doit préalablement détruire les nations et les peuples historiquement et culturellement constitués pour s’imposer à des populations vidées de toute âme, castrées intellectuellement, sans passé … et sans avenir. D’ores et déjà cette oligarchie transnationale ou « superclasse mondiale » n’a plus d’attache avec les peuples dont elle est issue, les vomit même, les combat, les hait, comme elle déteste le christianisme, matrice du monde Blanc depuis 2000 ans. Symptomatique est le propos de Macron pour lequel « il n’y a pas de culture française mais une culture en France ».

Afin de réaliser ce projet, elle promeut l’invasion migratoire de l’Europe, le génocide ethnique des peuples d’Europe, Merkel ayant été ces dernières années l’agent politique le plus actif de cette politique criminelle. Partout, dans la partie de l’Europe soumise peu ou prou au magistère mondialiste, il ne se passe pas un jour sans que les media dont elle a pris le contrôle ne salisse notre histoire, flétrisse la mémoire de nos pères, leurs actions, pour mieux pousser les peuples d’Europe à se détester eux-mêmes, le fer de lance de cette entreprise d’auto destruction étant la shoah, devenue pierre angulaire et fondatrice du discours officiel.

La répression est impitoyable contre ceux qui s’attaquent à cette doxa sacralisée. Il n’est que citer le cas d’Ursula Haverbeck, en prison depuis le 7 mai, malgré ses 90 ans, pour ses propos révisionnistes. De même, mentionnons les lourdes peines qui frappent dans l’affaire Méric deux jeunes gens, parce qu’étiquetés d’extrême droite, pour la simple raison qu’ils se sont défendus contre des nervis gauchistes et ont malencontreusement tué l’un d’eux.

Evidemment, les peuples réagissent. Cela se traduit par l’actuel succès des partis dits « populistes », c’est-à-dire des partis politiques qui dénoncent les effets de la politique de trahison conduite par les actuels dirigeants des Etats occidentaux, s’en prennent aux conséquences de cette politique lorsqu’ils sont aux affaires comme c’est le cas en Italie, mais qui ne s’attaquent pas aux racines du mal et encore moins à ceux qui en sont les nourrissent. Ce faisant, le magistère mondialiste espère-t-il maîtriser puis étouffer cet incendie qu’ils intègrent même dans leurs plans. Plus inquiétante pour eux est la réaction des peuples d’Europe centrale avec, pour figure de proue, le Hongrois Viktor Orban, qui refuse de se laisser envahir puis génocider sur ordre de Bruxelles. Alors, envisage-t-on des sanctions contre le récalcitrant qui, pour autant n’a, avec raison, aucune intention de céder.

En fait, les mondialistes sont loin d’avoir gagné. Partout dans le monde, ils se heurtent à la montée en puissance d’autres peuples. La Russie a été la première à réagir. Surtout, la Chine, s’impose comme l’opposant majeur et sait bénéficier de l’impudence occidentale, comme en Afrique pour avancer ses pions. Cela a été visible lors du 7eme Forum Chine Afrique du 3 septembre 2018 où le président Xi Jinping a promis 60 Mds $ d’aide aux Etats Africains, et cela sans condition, contrairement aux aides occidentales, toujours assorties de conditions « droit de l’hommistes », en fait, dans nombre de cas, l’obligation pour les bénéficiaires des aides d’adopter des lois perverses comme la dénaturation du mariage. L’aveuglement idéologique l’emporte sur le réalisme politique, contrairement à tout bon sens. Citons le cas du Burundi, l’un des pays les plus pauvres du monde. Comme l’Occident lui applique des sanctions commerciales, il se tourne vers la Chine, qui y construit non seulement le palais présidentiel mais aussi de nombreuses infrastructures, notamment des routes. Notons aussi la lâcheté occidentale qui veut imposer ses principes aux plus faibles et aux plus démunis mais se garde bien de les suggérer aux plus forts : aucune sanction n’a été envisagée contre la Chine parce que Xi Jinping a décidé de devenir président à vie.

En fait l’Occident est un monde malade, en perte de vitesse. Son influence se réduit à travers le monde, inexorablement. L’Europe est le seul continent en régression démographique, les naturels Blancs ne renouvelant plus leurs générations, tout comme aux Etats-Unis. Leur niveau intellectuel diminue. Les économies occidentales, par suite de la mondialisation portes et fenêtres ouvertes, n’ont cessé de se désindustrialiser, la première réaction d’importance – sans que nous puissions en prédire les effets – étant la politique de rééquilibrage tentée par Trump.

En réalité, les mondialistes sont assis sur une branche qu’ils ont commencé de scier depuis longtemps. En détruisant le socle sur lequel ils ont assis leur puissance, ils se mettent eux-mêmes en péril. Espèrent-ils trouver un relais parmi les autres peuples de la planète ? Mais c’est ignorer le fait incontournable de civilisations inassimilables les unes aux autres. Certes, la civilisation dominante à tel moment va influencer les autres. Mais elle ne détruira jamais leur l’âme. Nous le voyons avec le Japon, « occidentalisé » pourtant depuis 1868.

Certes, ils vont tout tenter pour atteindre leur but. Au prix de guerres, comme le montre leur politique de plus en plus agressive, notamment à l’égard d’une Russie qui esquive intelligemment les provocations, sans oublier qu’ils sont prêts à tout pour défendre la prunelle de leurs yeux, l’Etat d’Israël. Au prix d’un chaos généralisé, comme au Proche-Orient. Au prix d’une crise économique paroxystique : actuellement, 10 ans après la crise de 2008, la presse ne cesse de publier des propos alarmistes disant qu’une prochaine crise est probable (pour ne pas dire certaine) et qu’elle ne sera pas maitrisable comme la précédente (ce qu’annonce Militant depuis 2009). Là aussi, la finance apatride espère se poser en sauveur d’un chaos qu’elle aura elle-même provoqué afin d’instaurer son autorité sur le monde. Mais là encore, c’est jouer avec le feu, car la démesure perd toujours ceux dont elle s’empare.

Une chose est certaine : l’état actuel du monde est des plus fragiles. Les nationalistes, les seuls porteurs conscients de 2000 ans d’histoire, doivent se préparer à jouer leurs cartes, celle de la tradition millénaire, contre l’éphémère que sont quelques décennies, celle du réalisme contre l’utopie.

 

MILITANT

 

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