Militant N° 688 – Fin d’époque ?

Fin d’époque ? (Militant)…… page 3
De la « folie » de Trump à la folie criminelle des mondialistes ? (Emile MALLIEN)…….. pages 4 et 5
Le nouvel impérialisme états-unien : l’extraterritorialité (André GANDILLON)…..pages 6 à 10
Le monde du travail victime du mondialisme (Pierre SAINT)…………..pages 11 et 12
La vérité sur leur crise des « migrants » (François PALAFITTES)………..pages 13 et 14
Révolution migratoire et risques sanitaires (Albert FOEHR)………… page 15
Chronique impertinente………….page 16

militant

Fin d’époque ?

Sale temps pour les instituts de sondage : contrairement à leurs prévisions, le Brexit l’a emporté ; Trump l’a emporté sur Clinton, François Fillon l’a emporté sur Juppé aux « primaires de la « droite », rejoignant Sarkozy dans les poubelles de l’histoire, en Autriche le gauchiste écologiste Van der Bellen l’emporte sur Norbert Hofer donné favori – mais celui-ci s’est parjuré en n’assumant pas les idées d’inspiration nationaliste dont il était originellement porteur. A qui le tour ? Sauf ce dernier cas, les populations rejettent les sbires mandatés du mondialisme.

Dès lors, si à vue d’homme, Fillon semble devoir succéder à un autre François, à savoir le sieur Hollande qui, lâché par l’oligarchie, a préféré mettre en scène son retrait du cirque politique, sachons rester circonspects. Désigné comme champion de la droite régimiste à l’issue d’un suffrage censitaire – il fallait payer deux euros pour urner – Fillon n’est qu’un vieux cheval de retour qui, depuis les années 1990 a activement participé à l’abaissement de la France en tant que ministre de Balladur et Chirac, puis comme Premier ministre de l’escroc politique Sarkozy.

En cela, il symbolise la présente situation de la France, mais aussi du monde occidental : celle du blocage progressif du système politique, économique et social mis en place après 1945 mais en germe dès la Grande Guerre.

Les Etats occidentaux sont dirigés par une ploutocratie, à savoir cette superclasse mondiale, cornaquée par les cercles mondialistes et le judaïsme politique, qui se coopte et se recrute à travers le filtre des « Business Schools » et autres MBA, menant une politique contraire aux intérêts des peuples sur lesquels elles se greffent, oubliant qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis et que le gui meurt avec la branche qui le nourrit.

Plus encore, elle tient un discours d’impuissance. Les politiciens soumis au magistère mondialiste ne cessent d’affirmer qu’il faut se soumettre à l’évolution du monde, qu’elle s’impose aux peuples tout autant que les impératifs du sacro-saint marché, que les règles du droit international et, dans l’U.E., du droit européen. En fait, nous avons affaire à des syndics de faillite, voire de liquidation des peuples d’Europe.

En outre, dans ce monde vieillissant, qui ne renouvelle plus ses générations, qui, en Europe a été saigné à blanc par deux fois au cours du XXe siècle, cette classe politique tient un discours de lâcheté, nourri par l’idéalisation de l’autre et la haine de soi qui aboutit à développer une mentalité de soumission. Le peuple allemand est le premier touché par ce poison létal, l’excipient mental étant le procès de Nuremberg.

Voici trente ans, le mot d’ordre en vogue était « plutôt rouge que mort ». Aujourd’hui, à travers l’U.E., pétrodollars aidant, ce ne sont qu’actes de soumission à l’islam, les dirigeants des Etats de ce qui fut l’Europe carolingienne préférant rompre le jeûne du ramadan dans les moquées plutôt que de fêter Noël et Pâques à l’église comme le fait un Vladimir Poutine. Ce comportement les rend méprisables et les fait mépriser à juste titre par les musulmans et les délégitime, s’il le fallait encore plus, aux yeux des éléments non reniés des peuples d’Europe.

Cette oligarchie développe un esprit « politiquement conforme » et un puritanisme verbal qui émasculent les intelligences et la parole chez le plus grand nombre. Il n’est pas jusqu’au Front National de se prostituer mentalement avec le système pour mieux y être accepté. Mais à force de ne plus oser penser, on n’est plus soi-même, on développe une mentalité d’esclave. D’ailleurs, il est impossible de légaliser l’avortement et de vouloir affirmer quelque volonté d’exister. Il est impossible de légaliser des lois « mémorielles » liberticides telle en France la loi Pleven-Gayssot et de prétendre conserver la liberté de la conscience et son histoire.

Si les Etats-Unis affirment leur volonté de puissance, si la Russie, légitimement en fait autant, l’agrégat soviétoïde qu’est l’U.E. est en passe de n’être plus qu’un res nullius politique et civilisationnel, tout au plus un marché et une terre soumise à l’invasion extra-européenne.

La France vit une situation des plus graves : la « République française » qui, depuis 1789, a la particularité de s’opposer aux racines du pays sur lequel elle s’est installée, souffre d’une sclérose de ses institutions dont l’obésité est telle qu’elle étouffe la vie économique par ses réglementations multiples et sa fiscalité spoliatrice. Ce n’est pas un Fillon, ni quelque autre parti peu ou prou incardiné dans le régime qui changera quoi que ce soit. Ils en sont les produits, s’en revendiquent, y compris le FN et n’ont aucune intention de « renverser la table ». Leur Ve République n’est pas réformable : une rupture est inévitable. Rendons la salvatrice.

Actuellement, se développent les « populismes », terme péjoratif utilisé par la ploutocratie régnante pour désigner ceux qui désavouent sa politique criminelle et ne veulent pas mourir. Et même, par le simple vote, les faillis du système sont rejetés, comme instinctivement, tel Matteo Renzi, en Italie, le 4 décembre. Ces révoltes, par nature non structurées, doivent constituer le terreau des révolutions nationalistes qui permettront de balayer le chancre démocratique et cosmopolite qui ronge le monde Blanc. Ses gardiens le sentent : la répression s’accroît.

Ces quelques faits indiquent que l’incertitude est plus que jamais de mise et que l’ordre mondial, issu des traités de 1919 et de la capitulation de l’Allemagne national-socialiste, est à un tournant de son histoire, voire en sa période finale. Entre autres indices : appauvrissement des classes populaires, pluriculturalisme inévitablement conflictuel renforcé par l’idéologie conquérante qu’est l’islam, crise financière, nourrie par un endettement vertigineux : que les taux d’intérêts remontent et une crise de liquidité provoquera un cataclysme dévastateur.

 Les siècles, à savoir un état du monde centenaire, ne commencent pas nécessairement avec le millésime. Empiriquement, il est étonnant d’observer que des événements survenus entre les années 10 et 20 de chaque siècle ont déterminé un ordre du monde pour les cent ans à venir, abritant une lente évolution de la situation originelle, qui conduit à l’avènement d’un nouvelle période séculaire. Quelques exemples : le Concile de Constance de 1415 qui met fin au Grand Schisme et stabilise la chrétienté pour le XVe siècle ; 1517 : Luther lance les troubles liés à la Réforme ; le traité d’Utrecht de 1713 configure l’Europe pour le XVIIIe siècle ; le traité de Vienne en 1815 la stabilise jusqu’en 1914. Il est souvent dit que le XXe siècle correspond à la période soviétique (1917-1991). Il vaut mieux voir l’acte fondateur du XXe siècle dans la création de la Réserve Fédérale en 1914 qui a permis d’asseoir la suprématie des Etats-Unis et du mondialisme. Il prendra fin avec son effondrement, au moins relatif.

Certes, s’il est possible de prédire que quelque chose va se produire avec une assez grande précision, il est impossible de prédire quand ce quelque chose se produira. Nous devons être prêts. Les nationalistes doivent se mettre d’urgence en ordre de bataille. Le XXIe siècle est peut-être près de commencer.

MILITANT

Votre commentaire