Le nationalisme face à la déliquescence du régime :
Les mois de mai et juin 2016 ont été marqués par des grèves à répétition organisées par la CGT contre la loi El Khomri sur la modification du code du travail. Prendre parti pour ou contre les grèves c’est se tromper de combat, car cette loi est le fruit empoisonné du néolibéralisme, de leur démocratie inorganique et du mondialisme. En effet, il s’agit de la mise en œuvre de la déréglementation du droit du travail dictée par les ploutocrates de Bruxelles, eux-mêmes agents du mondialisme apatride. Le salarié se trouvera un peu plus sans défense face à la voracité d’un actionnariat de connivence. De son côté, la CGT, partie prenante du mondialisme cosmopolite mais en perte de vitesse et ne représentant plus les intérêts des travailleurs mais des intérêts partisans, a tenté de récupérer l’exaspération légitime du monde du travail afin de maintenir son fonds de commerce. Il s’agit d’un jeu de rôles entre membres d’un ordre anti national pour lesquels la défense du bien commun national est le dernier des soucis.
Dans le même temps, l’économie française continue de se dégrader : les usines ferment, l’invasion migratoire continue, la pression sur les salaires s’accroit, le poids de la fiscalité s’alourdit.
Mais, tandis qu’il y a le feu à la maison, quelle est la préoccupation du régime ? Lutter contre les « populistes » et plus encore contre « l’ultra droite » et par conséquent les nationalistes. Il suffit de citer les propos de Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) tenus le 10 mai 2016 devant la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale : « L’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation […] La tentation des populismes, la fermeture des frontières, l’incapacité de l’Europe à donner une réponse commune, l’incapacité à adopter une législation applicable en tous lieux, nous posent d’énormes problèmes. Et je note, de plus en plus, une tendance au repli sur soi. ». Au risque de nous répéter, notre premier ennemi est la classe dirigeante française et européenne, constituée à la fois des politiciens et de la haute technocratie aux affaires, à savoir les forces de l’Anti-France et de l’Anti-civilisation.
Or, à l’exception des nationalistes, les forces qui déclarent s’opposer à l’invasion migratoire, à l’islamisation, à la funeste dérive morale qui ronge comme des termites notre civilisation millénaire, ne s’attaquent pas à la cause première de ces maux. Ou bien, tout se passe comme si une personne recevant un coup de bâton sur le crâne s’attaquait au bâton mais ignorait la main qui l’anime ! Ou bien, ayant identifié la main, cette personne évite de la désigner, espérant l’amadouer ou la modérer, affichant en cela un comportement à la fois lâche et stupide car un agresseur ne peut que le mépriser et en profiter pour multiplier ses méfaits.
Ainsi, les 28 et 29 mai, le maire de Béziers, Robert Ménard, a lancé le mouvement « Oz ta droite », présentant 51 propositions en vue de la présidentielle de 2017. Mais il s’agit d’un catalogue de mesures du style « interdire le voile islamique », « mettre la retraire à 65 ans », « établir un moratoire des impôts durant cinq ans »… Bref, des mesures techniques à courte vue, mesures visant seulement à rapiécer un système vermoulu, à bout de souffle. Il s’agit peut-être de « braves gens », mais ce sont des idiots utiles au système qui n’a rien à craindre d’eux.
Prenons le Front National : là, c’est la dérive régimiste (en germe dès les années 1980), avec toujours le même souci de rapiécer leur république parasitaire et irréformable. Sous prétexte d’efficacité, Marine Le Pen est plus préoccupée d’aller à Yad Vachem que de dénoncer le régime d’anti-France qu’est leur Ve république, si tant est qu’elle en ait envie. Le PDF (Parti de la France) de Carl Lang refuse cette « trahison » du Front National mariniste. Mais, à l’instar des Ménard et autre Marine Le Pen, il continue à tout miser sur l’élection alors que le système démocratique ne leur permettra jamais de l’emporter de cette manière. Le cas récent de l’élection présidentielle autrichienne de mai 2016, pourtant d’importance secondaire étant donné le rôle mineur du président, est édifiant. En outre, si l’on veut vaincre, on ne se bat pas sur un terrain préparé à l’avance par l’adversaire avec les règles qu’il nous impose.
Plus encore, croyant avancer masqués, ils ne désignent pas l’ennemi, se privant d’une puissance d’attaque tout en se discréditant. Quant à ces électoralistes qui citent l’exemple du NSDAP en 1933, qu’ils connaissent l’histoire : jamais Adolf Hitler n’avait atteint les 50 % des voix et, lorsqu’il avait été nommé chancelier, c’est sur la suggestion de la politicaille de Weimar qui pensait s’en débarrasser en lui laissant faire la preuve de son incapacité à résoudre une crise qu’ils étaient eux-mêmes incapable de résorber. Répétons-le : de nos jours, les mouvements électoralistes sont de fait intégrés au système politique et servent de voie de garage des mécontentements.
Or le système est irréformable. Fondé sur de fausses abstractions philosophiques, il contient en lui-même les germes de sa propre destruction. Il faut donc en analyser et en dénoncer lucidement et sans concession les ressorts. Et ce n’est pas parce qu’il existe depuis deux siècles qu’il est éternel : la civilisation européenne a plus de 2000 ans d’existence et tôt ou tard, « digérera » cette parenthèse funeste. En outre, ceux qui en constituent le magistère ont le sens de l’ennemi. Il est inutile de vouloir les tromper.
La force des nationalistes est de fonder le combat politique sur la doctrine nationaliste qui est une grille d’analyse incomparable des faits fondée sur la connaissance expérimentale du passé. Ils donnent rendez-vous à l’histoire, se préparent et agissent en conséquence. Ils ne prennent pas les effets pour les causes. Ainsi, l’islam n’est pas une cause des malheurs présents mais la conséquence de la mise sous tutelle de l’Occident européen par les sectes maçonniques et par le judaïsme politique, dont le bras armé est la finance internationale usant de l’arme terrifiant du mécanisme des taux d’intérêts. Et lorsque nous parlons de judaïsme politique, il n’est nullement question d’un quelconque racisme : nous dénonçons un projet idéologique et messianique, fondé sur le noachisme, visant à assurer la domination du peuple talmudique considéré comme le « peuple sacerdotal » intermédiaire entre l’humanité et Dieu. Le sionisme n’en est qu’un avatar.
A la différence de l’« extrême droite » ou de l’« ultra droite », les nationalistes refusent les faux fuyants. Ils désignent clairement l’ennemi et mènent le combat politique en conséquence en constituant un fer de lance capable de rétablir la France le moment venu. Sans un tel outil politique, les situations les plus favorables passeront comme autant d’occasions perdues. Il s’agit de donner rendez-vous à l’Histoire, de mettre le combat politique au-dessus de quelque intérêt ou perspective à court terme sachant qu’en politique, le désespoir est sottise absolue.
MILITANT – Juin 2016 – Le nationalisme seule option face à un régime déliquéscent, inhumain, inconséquent et meurtrier.