MILITANT N° 681 – Trump, Marine Le Pen et la comédie du système

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SOMMAIRE :
Trump, Marine Le Pen et la comédie du « système » (Militant)…………………………. page 3
Le combat nationaliste sous le signe de la Croix celtique ! (Florian ROUANET)….. pages 4 et 5
Les attentats de Bruxelles, fruits amers de la subversion mondialiste (PNF)………..page 5
Syrie : un Etat nationaliste exemplaire (Georges DUMONT)……………………………..pages 6 à 9
Où va l’économie ? (André GANDILLON) ……………………………………………………..pages 10 à 12
Libye : d’où viennent les bateaux ? (Nicolas OUGAROV)………………………………..pages 13 et 14
Les Molenbeek français (François PALAFFITTES)……………………………………… page 14
Justice pour le Maréchal, Pétain à Verdun………………………………………………….page 15
Chronique impertinente…………………………………………………………………………..page 16

 

Trump, Marine Le Pen et la comédie du « système »

Sous une apparente stabilité que rien ne semble pouvoir ébranler, le monde occidental, qui n’est en réalité que l’Empire conjoint de la finance londonienne et newyorkaise et du judaïsme politique établi sur la majeure partie du Monde blanc, est traversé de failles, causées de par ses turpitudes nihilistes congénitales, et qui ne cessent de s’élargir : subversion morale et spirituelle, culture de mort et dénatalité, invasions migratoires, désindustrialisation, appauvrissement des classes moyennes et ouvrières, autrement dit, de la substance même des peuples Blancs.

Par ses effets nocifs, cet empire de l’Anti civilisation ne peut que susciter des manifestations de rejet qui contribuent objectivement à en affaiblir les fondements mêmes. Insensiblement, mais sûrement, les peuples se détachent des régimes politiques démocratiques en place depuis le XVIIIe siècle comme aux Etats-Unis et en France, et surtout depuis 1945 en Europe. Censés être l’expression de la volonté des peuples, les régimes démocratiques ne sont en fait que des régimes oligarchiques suscitant le développement d’une super classe mondiale apatride – avec ses maîtres et ses idiots utiles – aux intérêts opposés à ceux des peuples qu’ils dirigent.

Le bourrage de crâne quotidien et permanent, pourtant savamment pensé et organisé, perd de son efficacité et la défiance, active ou passive, des populations envers le monde politico-médiatique ne cesse de croître. Certes, la désinformation continue de régner mais l’Internet ouvre de nouvelles sources d’information dont le succès d’audience inquiète tellement les tenants de l’ordre en place que ceux-ci recherchent des parades.

Parmi les symptômes majeurs de ce phénomène de rejet de l’oligarchie démocratique, figurent les phénomènes électoraux, les élections constituant à la fois la spécificité et la soupape de sûreté du « système » (démocratique). Ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis, lors des « primaires » visant à désigner les candidats à l’élection présidentielle de novembre 2016, est fort instructif : à la fois par l’émergence de candidats réputés « hors système » qui dérangent les mécanismes bien huilés du cirque électoral et par la manière dont le système mène la parade.

Contrairement à ce qui était prévu, les prétendants sélectionnés par les cercles dirigeants états-uniens sont dans une mauvaise situation : chez les démocrates, Hillary Clinton est malmenée par Bernie Sanders, dont le discours égalitariste et gauchisant séduit les masses d’Américains, Petits Blancs mais surtout allogènes naturalisés, laissés pour compte par un ordre économique à dominante ultra libéral. Chez les Républicains, un candidat inattendu, Donald Trump, a déjà éliminé nombre de concurrents agréés par le système et est en passe de s’imposer.

Dès lors, il est devenu l’homme à abattre. Un propos révélateur est celui de Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants, qui a déclaré le 3 mars 2016 sur Fox News : « Trump est incontrôlable car il n’est pas passé par les rites initiatiques, il n’appartient pas à la société secrète ». Quelle meilleure preuve pour être convaincu de ce que les ficelles du monde dans lequel nous vivons actuellement sont tirées pour une grande part par des cercles restreints qui se sont emparés des leviers de commande du Monde Blanc depuis un siècle !

De plus, Trump finance sa campagne électorale sur ses fonds personnels et ne dépend de personne ! Aussi, ne faut-il pas s’étonner que le moindre de ses propos à l’emporte-pièce – ce qui ne le singularise pas nécessairement des autres candidats –  soit moqué, ridiculisé et que les media l’ensevelissent sous des tombereaux de calomnies. Or son langage direct, loin des poncifs du politiquement correct, parlant d’une « Amérique américaine », ne peut qu’attirer les classes populaires blanches qui, comme celles des peuples d’Europe, sont menacées dans leur existence. Le remue-ménage est tel que les chefs du Parti républicain sont prêts à soutenir le candidat démocrate !   

Pourtant, si Trump dérange certains cercles dirigeants états-uniens, il ne menace pas le système mondialiste. Primo, s’il parvenait à entrer à la Maison Blanche, il devrait s’entourer de collaborateurs et, très vite, le « système » placerait ses hommes liges. Depuis 1912, sauf durant les deux premières années de la présidence Reagan, dans le contexte particulier d’une Amérique humiliée, le gouvernement des Etats-Unis relève des mêmes cercles dirigeants. En outre, s’il voulait jouer sa propre partition, quelque avanie pourrait le guetter : Reagan a ainsi failli passer de vie à trépas 69 jours après son investiture au cours d’un attentat dont il ne s’était jamais vraiment remis.

Secondo, Trump, pas plus que le démocrate israélite Bernie Sanders (et pour cause), ne menace « le » pilier principal de l’actuel ordre mondialiste : les intérêts du sionisme. N’a-t-il pas déclaré, entre autres, le 21 mars 2016, devant l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), le puissant groupe de pression sioniste, qu’il était « un soutien de longue date et ami réel d’Israël », que « Les Palestiniens doivent venir à la table de négociation en sachant que le lien unissant les Etats-Unis et Israël est absolument incassable…», tirant à boulets rouges sur l’Iran accusé d’être « le plus grand sponsor du terrorisme mondial ».

Il est clair qu’aucune novation cardinale n’est à attendre de tels candidats qui, sciemment ou  non, dans le système, font office d’exutoire et de voie de garage des mécontentements divers. Cette situation est semblable à celle que nous connaissons en France avec le Front National, placé médiatiquement dans le rôle de parti ennemi du régime en place mais participant à son maintien tandis que Marine Le Pen multiplie les déclarations d’allégeance au sionisme. Sachons-le : cette opposition bénéficie d’une certaine liberté d’audience car elle ne menace pas le système ; et si d’aventure, elle progresse trop, des « affaires » les menacent opportunément.

Quant aux nationalistes, parce qu’ils en sont les véritables ennemis, ils sont privés des media de masse, et surtout diabolisés par une identification au « mal absolu » désigné et martelé comme tel, à savoir les « nazis », dans l’espoir d’en détourner les gens, préalablement conditionnés et « horrifiés ». Et s’ils brisent l’encerclement, tels le Jobbik hongrois et l’Aube Dorée grecque, ils le doivent à des situations locales particulières. En outre, si d’aventure, ils pouvaient remporter les élections, celles-ci seraient annulées et leurs dirigeants embastillés.

Ne soyons pas dupes. L’ordre démocratique est verrouillé. Il n’est pas réformable. Cependant, nous savons que, reposant sur de fausses bases, il est naturellement fragile. Si sa marche vers sa ruine relève de sa dynamique propre et de ses contradictions internes, et donc ne dépend pas de nous, le recrutement et la formation de la nouvelle et véritable élite française et européenne inaccessible au découragement dépend entièrement de nous. Qualité passe nombre. Et de ce travail, dépendra l’exploitation de cette ruine pour rétablir notre civilisation dans sa puissance et en fidélité à son passé millénaire, transformant les deux siècles écoulés en une malheureuse parenthèse.

 

Éditorial de MILITANT.

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