SOMMAIRE :
Notre-Dame en feu, Gilets jaunes, deux avertissements (MILITANT)…………………………………………………………………………………….. page 3
Un mondialiste désemparé (André GANDILLON)……………………………………………………………………………………………… pages 4 et 5
Pour une politique familiale (Jeanpier DUTRIEUX)………………………………………………………………………………………………………pages 6 à 11
Sans demander la permission, existons (DIOGENE)…………………………………………………………………………………………………………….page 12
Alstom : de la pression américaine à la perfidie des pseudo-élites (F. PALAFITTES) ………………………………………………..…..pages 13-14
Deux magnifiques expositions impressionnistes (Scipion de SALM)…………………………………………………………………………………….. page 15
Le Japon vu par le journal Le Monde (Maurice GUFFROY)……….………………………………………………………………………page 16
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Notre Dame de Paris en feu, Gilets jaunes : deux avertissements
Comment ne pas s’arrêter sur l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019 ? Certes, ce n’est pas la première fois qu’une cathédrale est endommagée par un sinistre. Ils ont été nombreux dans l’histoire, avec souvent des dégâts plus importants. Ainsi, la cathédrale de Reims, qui brûla en 1481 à cause de plombiers ayant mal éteint un réchaud, qui fut ruinée en 1914 par la guerre et dont la reconstruction s’étendra sur vingt ans. Pour la cathédrale de Paris, qu’en est-il ? Accident ou attentat ? Une enquête a été naturellement diligentée mais le doute s’installe immédiatement lorsque le procureur de Paris a d’emblée écarté l’hypothèse d’un acte malveillant – disons-le – d’un attentat. Cette seule prise de position vicie à jamais le dossier car les Français, échaudés par les mensonges d’Etat – citons entre autres le nuage de Tchernobyl qui s’arrête sur le Rhin, l’explosion jamais élucidée d’AZF à Toulouse en 2001 dont Chirac a immédiatement dit « je ne veux pas entendre parler d’attentat » – entretiendront toujours la suspicion. Tout au plus, peut-on déjà dire que l’Etat a mal rempli ses obligations de propriétaire car les mesures de sécurité, notamment pour l’incendie, étaient gravement déficientes.
Mais laissons là cette question et arrêtons-nous sur l’émotion suscitée par cet incendie. Celle-ci a traduit un ressenti surgissant du plus profond du peuple français relatif à ses racines historiques et spirituelles. Les témoignages d’attachement à la cathédrale de Paris, même dans le vide spirituel ambiant, sont l’expression instinctive de l’adhésion de tout un peuple – et plus largement des peuples d’Europe – à une civilisation. Notre Dame de Paris, à l’instar des autres cathédrales ogivales qui ont fleuri aux XIIe et XIIIe siècles, est l’une des manifestations minérales les plus accomplies de l’âme et de la vitalité de tout un peuple, de toute une civilisation, synthétisant les racines celtiques, grecques et romaines christianisées de la France et de l’Europe. Ces édifices religieux ont pu s’élever parce que tout un peuple les a voulu, dans un élan spirituel qui a correspondu avec l’éclosion médiévale du génie des peuples d’Europe qui n’a cessé de se manifester depuis lors, jusqu’à ces dernières décennies où des forces ennemies, étrangères ont acquis une puissance telle que celui-ci est étouffé, vilipendé, renié. Mais cette émotion montre que, sous les cendres, une braise couve, prête à s’embraser.
Tout d’un coup, dans cette société matérialiste, spirituellement invertie par le satanisme diffusé par les loges et les gnoses kabbalistes, font irruption deux millénaires d’histoire, de spiritualité qui pèsent bien plus lourd que deux siècles et demi de dérives. Et le magistère maçonnique et talmudique de leur République ne sait comment réagir. Un Castaner a ainsi balbutié « Notre Dame n’est pas une cathédrale mais notre lieu commun ». Qu’est-ce à dire ? Que cet édifice n’est rien de plus qu’un vestige d’une époque révolue, disparue, au même titre que les arènes d’Arles ou de Nîmes rappellent que jadis, quelque Empire romain a existé ? Qu’il n’est qu’un musée à l’entrée gratuite dans lequel déambulent des milliers de gens visitent en tenues débraillées, se souciant comme d’une guigne qu’il s’agit d’un sanctuaire toujours consacré au culte catholique ?
Nous vivons là le télescopage de l’anti-France et de la France charnelle, millénaire. Il faut voir dans l’empressement gouvernemental à reconstruire Notre-Dame de Paris, non pas un signe de piété catholique mais l’acte du propriétaire d’un édifice touristique, emblématique d’une France destinée à « exploiter » ses « gisements touristiques » pour développer une « industrie touristique », à défaut de son industrie productive. Et il faut faire vite : cinq ans, a décrété Macron, sans s’inquiéter des délais réels de réalisation de ce genre de travail. En 2024 doivent se dérouler des jeux olympiques à Paris : tout doit être prêt pour le spectacle ! En attendant, le régime fait tout ce qu’il peut pour utiliser l’événement à son profit en multipliant les opérations de « com’ » tel ce propos macronien « on va la reconstruire plus belle encore », ce qui ne signifie rien, sauf la crainte du pire. En outre, à l’instar de Notre Dame, l’Etat est attentif aux monuments à forte valeur ajoutée touristique, comme le Mont Saint Michel, tandis que des pans entiers du patrimoine, moins monnayables, se dégradent, menacent ruine.
Plus encore, le télescopage se révèle lorsque l’on entend le Premier ministre, Edouard Philippe, annoncer que la reconstruction de la flèche détruire de la cathédrale fera l’objet d’un « concours international ». Quoi donc ! Les Français seraient-ils devenus incapables de reconstruire, de réparer l’œuvre de leurs ancêtres ? Non, assurément. Mais il s’agit, pour un régime asservi au magistère mondialiste, de saisir l’occasion pour dénationaliser un peu plus notre patrimoine, faire en sorte que cette cathédrale, qui est le cœur géographique et spirituel de Paris et de la France soit un peu moins française, que sa nature catholique soit un peu plus gommée. C’est poursuivre le dessein de cette république universelle dont la France ne serait que le siège historique en faisant de Notre Dame de Paris, non plus l’église cathédrale de la capitale de la France mais un monument appartenant à toute l’humanité. N’oublions jamais que, depuis 1789, la France est le siège de la subversion mondiale. Il n’est nul besoin de concours international pour reconstruire cette flèche. Il s’agit d’œuvrer en fidélité à notre tradition – ce qu’avait fait Viollet le Duc – en n’hésitant pas, évidemment, à utiliser le bénéfice du progrès des techniques en la matière.
Dans l’immédiat, le gouvernement a opportunément profité de l’incendie de Notre Dame de Paris pour tenter de détourner l’attention des Français de la crise persistante qui ronge notre pays et dont les Gilets Jaunes sont le produit. Macron s’efforce ainsi, comme cela était prévisible, d’en finir avec ce mouvement en présentant des réformettes qui sont cautère sur jambe de bois. Le RIC, revendication majeure des Gilets Jaunes, est de fait enterré. Un saupoudrage d’aides ne résoudra rien et fera long feu, comme toujours avec ce type de mesures. La réforme de l’État se réduit à un vague « pacte territorial » qui annonce de nouvelles usines à gaz et de nouveaux impôts. En fait, rien dans ce qu’il a annoncé n’est de nature à enrayer notre déclin. La situation va donc s’aggraver.
La fracture ouverte en novembre 2018 ne se refermera pas. L’oligarchie régimiste va continuer de tenter d’imposer le projet mondialiste contre la masse des Français et les intérêts de la France, laissant notamment l’invasion migratoire et l’ethnocide concomitant des Français se poursuivre.
Pourtant, cette oligarchie d’anti-France devrait être attentive aux signes des temps : après l’avertissement immanent que constitue la révolte des Gilets Jaunes, est arrivé, le premier jour de la Semaine Sainte 2019, comme un avertissement d’en Haut que ne peuvent manquer de remarquer tous ceux – chrétiens ou pas – qui savent et n’ont pas oublié que la vie de l’homme s’inscrit dans un ordre universel régi par des lois qui le dépassent et qu’il ne peut transgresser impunément. Les nationalistes voient dans ces deux événements des signes d’espérance de victoire quant au juste combat qu’ils mènent pour rétablir la France en fidélité à sa tradition millénaire.
MILITANT
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