L’invasion migratoire et les gesticulations de l’U.E.
Amorcée avec l’afflux de fugitifs, réels ou supposés tels, désignés sous l’appellation de « migrants », consécutivement à la guerre déclenchée en Syrie en 2011 par les menées occidentalo-israéliennes et de leurs supplétifs séoudiens et émiratis, l’augmentation des flux invasifs en provenance des pays d’Afrique et du Proche-Orient a commencé à exaspérer les peuples d’Europe. Car il ne s’agit de rien d’autre que d’une menace de submersion de l’Europe et, par conséquent, d’un danger mortel pour nos peuples et notre civilisation. En effet, ces populations proviennent de mondes étrangers, sinon historiquement hostiles à la civilisation européenne et chrétienne, essentiellement musulmanes, et leur afflux massif revient à amorcer un processus d’invasion et de colonisation des terres européennes, inédit depuis des siècles. Ce processus est d’autant plus dangereux que les peuples d’Europe, n’assurent plus le renouvellement de leurs générations et perdent ainsi toute dynamique de vie.
La prise de conscience du danger présent s’est traduite de diverses manières. Dans les Etats de l’Europe carolingienne, face à la complicité des gouvernements qui, de manière active comme en Allemagne avec Merkel, ou faussement passive, comme en France, laissent entrer des centaines de milliers d’envahisseurs, ont émergé ou grossi des partis politiques qui ont mis à leur programme, comme objectif principal, l’arrêt de cette invasion puis son reflux. En Europe centrale, les dirigeants du groupe de Visegrád, emmenés par Viktor Orban, ont refusé de subir les conséquences de la politique criminelle d’une Angela Merkel et des dirigeants de l’U.E. qui veulent répartir au sein de chacun des Etats de l’U.E. selon des quotas, les dites populations.
En Europe occidentale, les Italiens, qui subissent aussi en première ligne l’invasion en cours, ont porté au pouvoir une coalition s’affirmant décidée à y faire barrage, provoquant l’ire et des manœuvres dilatoires de la part des membres du gang mondialiste qui phagocyte le pouvoir politique, économique et financier au sein de l’U.E.. Matteo Salvini, l’homme fort du nouveau gouvernement italien, a trouvé un allié objectif avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz qui, parmi les chefs de gouvernements de l’U.E., a fait les propositions les plus radicales en proposant un « système de protection »’ où « aucune demande d’asile ne sera déposée sur le sol européen ».
Cers propositions ont été évidemment dénoncées par les ennemis de notre civilisation aux affaires dans l’U.E., comme étant contraires aux « valeurs de l’Europe ». Ainsi, Merkel a-t-elle déclaré le 5 juillet 2018 que « l’humanité, c’est l’âme de l’Europe et, si nous voulons conserver cette âme (…), alors l’Europe ne peut tout simplement pas se couper de la détresse et de la souffrance » en se retranchant dans une « forteresse ».
C’est ici qu’il est nécessaire de remettre les choses en ordre : Merkel et consorts mentent effrontément. Car les « valeurs » de leur Europe sont celles d’une Europe frelatée, d’une anti-Europe. A l’observation de leur politique, leurs « valeurs » sont, lois répressives à l’appui, le meurtre des enfants blancs à naître, avec la légalisation généralisée de l’avortement, la détestation voire la haine de toute la gloire et de la grandeur passées des peuples d’Europe. C’est la politique de stipendiés du judaïsme politique et de la maçonnerie, émule de la kabbale. C’est la politique des ennemis conscients ou objectifs des fondements de notre civilisation européenne et chrétienne avec au fond un anti-christianisme militant. Le devoir des nationalistes et des membres non reniés des peuples d’Europe est de dénoncer avec toute la force possible ces mensonges et cette entreprise criminelle de destruction de notre âme pluri millénaire. Nous devons en être conscients : les Merkel, Macron et consort sont des menteurs professionnels, aidés de l’illusionnisme médiatique, des ennemis de notre civilisation sous un déguisement d’apparence européenne ; tout ce qu’ils font ne peut qu’être nuisible aux intérêts des peuples d’Europe.
Pour autant, les solutions proposées par un Orban ou un Kurz sont inadaptées au danger terrible qui nous menace. Vouloir parquer les envahisseurs dans des « hots spots » (centres de regroupent d’envahisseurs) hors de l’U.E. plutôt que dans les frontières de l’ U.E. ne fait que différer le problème, à supposer que les pays tiers, Maroc, Tunisie par exemple, acceptent ce cadeau empoisonné, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas. En outre, à quoi aboutit la politique d’un Salvini, en Italie, lorsqu’il refuse recevoir un navire – l’Aquarius – empli d’envahisseurs, lorsque l’Espagne du socialiste Sanchez se déclare prête à les accueillir ? La politique de Salvini relève avant tout de la « com » car, pour être efficace, il eut dû ne pas se contenter de l’empêcher d’accoster mais de le raccompagner à son point de départ et – soyons « humanitaires » – le couler après en avoir fait descendre les occupants. Il faut au moins envoyer des signaux forts pour décourager les candidats à l’immigration dans les contrées reculées du Sahel. Sachons-le : il n’y a pas de solution salvatrice dans le (dés)ordre européen actuel.
Quoi qu’en dise Merkel, l’Europe est depuis toujours une forteresse assiégée et elle n’a fait que desserrer un moment l’étau qu’à la fin du XIXe siècle, avec le démembrement de l’Empire ottoman et la conquête de la suprématie navale planétaire. Deux guerres fratricides dites mondiales et le relâchement des énergies dans la société de consommation sur fond d’une crise morale et spirituelle, chancre qui est la clef du mal actuel et qui est apparu au grand jour à partir de 1789, ont recréé depuis lors un danger de péril immense.
A moyen et long terme, le différentiel démographique entre une Europe vieillissante et suicidaire et un Proche-Orient et une Afrique en pleine explosion démographique crée une pression mortelle. Avec un taux de croissance de 4%, la population africaine double tous les 18-20 ans. A ce rythme, le développement économique de l’Afrique restera à l’état de mythe et, pour des centaines de millions de jeunes africains, la seule issue pour tenter de survivre sera alors l’émigration vers l’Europe. A notre porte, les flots migratoires sont actuellement retenus par Erdogan, à la suite d’un chantage avec le dirigeants de l’U.E. et celui qui – avec raison de son point de vue – veut renouer avec la grandeur ottomane et son projet de conquête de la « chrétienté », sait qu’il a la main dans ce jeu sordide face à une Europe en état de pourrissement avancé.
Les temps qui viennent vont être d’une dureté sans pareille. Nous aurons, adaptés aux conditions de la situation du XXIe siècle, à gagner de nouveaux Champs catalauniques, de nouveaux Lépante. Nous pouvons vaincre et préserver plus de deux millénaires de civilisation ininterrompue à condition de le vouloir. Là où il y a une volonté, il y a un chemin. La condition première de la victoire future, qui se fera inévitablement dans le sang, les destructions et les larmes, est de ne pas se laisser gagner par le découragement et de mettre en place, avec nos moyens, moins faibles qu’on ne le pense, les outils de notre délivrance de l’occupation mondialiste que nous subissons et dont l’invasion en cours n’est que l’une des conséquences et de réussir la reconquête salvatrice.
MILITANT.
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