Militant N° 685 – Démocratie et laïcisme, fourriers de l’islam

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SOMMAIRE :
Démocratie et laïcisme, fourriers de l’islam (Militant)…………………………………………………………… page 3
Qui est vraiment Angela Merkel ? (Maurice GUFFROY)………………………………………………… pages 4 et 5
La république et l’islam (André GANDILLON)……………………………………………………………..pages 6 à 10
L’énergie éolienne en question (François PALAFITTES)………………………………………………pages 11 et 12
Le rapprochement entre l’Inde et les Etats-Unis et ses conséquences (Albert FOEHR)…………..pages 13 à 15
Chronique impertinente…………………………………………………………………………………………….page 16

Démocratie et laïcisme, fourriers de l’islam.

L’été 2016 a été placé en France, au corps défendant du régime, sous le signe de l’islam. La société française a subi une épidémie d’attentats d’inspiration islamiste : l’assassinat d’un couple de policiers début juillet,  les 85 morts du 14 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice, un prêtre catholique assassiné en Normandie. Puis il y a eu en août l’affaire du « burkini ».

Les deux séries d’événements ont mis en évidence la faillite politique de leur république maçonnique et de sa religion séculière qu’est le laïcisme universel et obligatoire, comme s’il était, en tant que « grammaire des religions », la religion suprême, indépassable de l’humanité à qui elle devait être prêchée et imposée, la religion étant entendue comme un système de représentation cohérente du monde.

Cependant, l’oligarchie républicaine semble ignorer que son laïcisme n’est possible que dans une société chrétienne, parce qu’il est un avatar, un dévoiement de la laïcité chrétienne qui consiste à distinguer – et non pas séparer – le domaine des affaires religieuses et celui des affaires profanes. Cette notion chrétienne dévoyée montre toutes ses limites lorsqu’elle se trouve confrontée à d’autres systèmes, comme l’islam. Ce dernier ignore la distinction du politique et du religieux et est incompatible avec l’ordre politique chrétien ou issu du christianisme. La société musulmane est régie par des principes réputés édictés directement par Allah et de ce fait, un musulman ne peut pas, sauf à se renier, accepter, sauf par pure libéralité personnelle ou par contrainte, des dispositions légales non coraniques. C’est un état de fait et l’ignorer revient à se comporter avec inconséquence : pour comprendre l’autre, il faut savoir se mettre à sa place, intégrer sa logique et non pas s’enferrer à le voir tel qu’on l’imagine.

Mais tout aussi gravement, il se trouve que l’oligarchie régimiste ne cesse de se déconsidérer en multipliant les actes de faiblesse envers l’islam sous le prétexte du « pasdamalgan », antienne issue du dogme de l’antiracisme et d’un philo-islamisme républicain fort ancien. Il est ainsi interdit d’établir, si l’on veut se faire bien considérer, un lien entre les préceptes coraniques qui incitent à l’élimination des « incroyants » et ceux qui les assassinent en criant « Allah Akbar », ces crimes étant mis au compte de « faiblesses psychologiques » supposées.

Ce faisant, les errements gouvernementaux se multiplient comme autant de coups d’épée dans l’eau. S’étant aperçu bien tard que les mosquées qui poussent en France comme des champignons de rosée étaient financées par l’étranger, le vieux Chevènement est rappelé de sa retraite pour, non pas arrêter la construction de ces centres islamiques mais pour leur assurer un financement qui soit hors de tout soupçon. Mais en quoi cela changera-t-il la nature de l’islam et des prédications afférentes ? En rien, bien sûr. On veut un islam de France ? Mais il n’y a qu’un islam en France, un islam conquérant d’autant plus que leur république ne cesse baisser sa garde. Actuellement, seuls les Corses font montre d’une fermeté minimale qui devrait être la règle et non l’exception.

Avec l’affaire du burkini, nous sombrons dans le ridicule. Une fois de plus, les diafoirus aux affaires pensent arrêter la fièvre en cassant le thermomètre : en voulant interdire cette tenue de bains réputée conforme aux préceptes musulmans sur les plages, en nous refaisant le coup de l’interdiction du voile islamique, ils pensent régler le problème de l’extrémisme islamique. Mais en quoi cette tenue est-elle provocante ou indécente ? Hormis la couleur, nos aïeules avaient une tenue approchante voici un siècle ! Ou alors, doit-on supputer qu’à une époque où les femmes se promènent quasiment nues sur les plages, le fait de se baigner habillé passe pour indécent, tant les principes ont été inversés depuis quelques lustres ? Surtout, l’interdiction est illogique : ou bien on autorise la religion musulmane en France et il faut en accepter les conséquences, ou bien on refuse celles-ci et alors l’islam n’a rien à faire en France. Ah ! il est vrai que nos législateurs laïcistes veulent « réformer » l’islam : il faudra alors qu’ils nous expliquent comment ils parviendront eux, simples humains et « infidèles », à changer ou imposer une modification de textes sacrés réputés dictés par dieu lui-même !

Quel orgueil ! Quelle outrecuidance ! Quelle naïveté ! Mais il est vrai qu’ils se considèrent comme détenteurs de principes indépassables et veulent imposer la démocratie et leurs « droits de l’homme » à la planète, voulant faire le bonheur des peuples, au besoin en les bombardant. Cela dure depuis 1792. Or, pour s’en tenir aux derniers développements de leur messianisme rationaliste, le bilan est inquiétant : en effet, c’est par un Sarkozy que la Libye a été déstabilisée, tandis qu’un Hollande ne cesse de jeter de l’huile sur le feu en Syrie, déclenchant la révolution migratoire en cours, à savoir l’invasion de l’Europe par des populations qui lui sont étrangères à la suite de la déstabilisation du Proche-Orient et que les attentats sus mentionnés ensanglantent la France et l’Europe.

Répétons-le : la religion séculière des droits de l’homme, le laïcisme et la démocratie inorganique, nés de la subversion de l’ordre traditionnel européen et chrétien, dissout l’âme de la France et des peuples d’Europe sans pour autant être en mesure d’être du moindre poids face aux systèmes philosophiques et religieux propres aux autres civilisations, à commencer par l’islam. Il semble que ce cancer intellectuel et spirituel de l’Europe ne pourra être soigné et guéri qu’à la suite d’une prise de conscience qui ne pourra provenir que de catastrophes terribles dont nous vivons actuellement les prémices. Outre les attentats islamiques en cours, le multi communautarisme qui se généralise au sein des Etats d’Europe nourrit par nature le développement d’un processus de conflits violents, tandis que le gigantesque endettement des États prépare une situation cataclysmique.

Mais les politiciens, en particuliers français, cause première de nos maux, n’ont cure de ces réalités : leur horizon indépassable est celui des prochaines élections. Ainsi, en France, l’élection présidentielle de 2017 va – sauf imprévu –  les accaparer avec un seul souci : préserver leurs places. Peu importe le reste.

 Les nationalistes, pour leur part, ne se laisseront pas détourner par le cirque politico-médiatique des dures réalités qui nous menacent. Ils vont continuer, opiniâtrement, avec la meilleure efficacité possible, à mettre en place les outils politiques indispensables pour rétablir nos États et notre civilisation le moment venu, lorsque l’ordre (ou le désordre) démocratique actuel s’enfoncera sous le poids des décombres qu’il ne cesse d’accumuler.   

MILITANT.

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