SOMMAIRE du N° 682 :
Le mondialisme ne prévaudra pas sur 2000 ans de civilisation (Militant)………………………………………. page 3
Le Haut Karabagh, lieu éruptif du conflit islam-chrétienté (Nicolas OUGAROV)……………………… pages 4 et 5
Les ambitions chinoises et l’Europe (André GANDILLON)……………………………………………………pages 6 à 10
La maîtrise de la fusion nucléaire : état des lieux (François PALAFITTES)……………………………pages 11 à 13
Quand donc cesserez-vous de gaspiller la France ? (DIOGENE)……………………………………….pages 14 et 15
France : la liquidation continue (Albert FOEHR)………………………………………………………………………. page 15
Chronique impertinente…………………………………………………………………………………………………………page 16
Le mondialisme ne prévaudra pas sur 2000 ans de civilisation
Fin avril 2016, Barak Obama, au cours d’un déplacement en Europe, a encensé son « amie » Angela Merkel, louant sa loyauté, son rôle directeur en Europe. Surtout, à propos de la manière dont elle administre la crise des « migrants », autrement dit l’invasion en cours, il a jugé qu’elle « est du bon côté de l’histoire ».
Or que fait Merkel ? Depuis l’été 2015, elle a ouvert toutes grandes les frontières de l’Allemagne, et par conséquent de l’U.E. à l’invasion des peuples du Proche-Orient dont nous savons qu’ils sont en quasi-totalité musulmans, c’est-à-dire adeptes d’une idéologie politico-religieuse mue par une volonté de conquête et d’asservissement des peuples non musulmans.
Nonobstant cet acte inouï de trahison, confrontée à la colère grandissante des dirigeants d’autres Etats de l’U.E., soucieux du bien commun de leurs peuples, tels ceux du Groupe de Visegràd (République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne) et l’Autriche, elle a posé, au nom de l’U.E. qu’elle représente de fait, un deuxième acte de trahison, le 18 mars 2016 en signant avec le président turc Erdögan un ahurissant accord visant à retenir l’invasion.
En réalité, il s’agit, rien de moins, que d’abandonner la souveraineté de l’Allemagne et de l’U.E. entre les mains d’Ankara, en se plaçant sans pudeur sous la tutelle du nouveau Grand Turc. En effet, la Turquie accepte de retenir le flot invasif moyennant le versement de 6 milliards d’euros. Or la loyauté des Turcs est loin d’être garantie, pour deux raisons au moins : héritiers des Ottomans, ils ont à prendre la revanche des traités de 1912 qui leur ont fait perdre leurs possessions en Europe balkanique ; Erdögan pense à faire mieux que Soliman et Mehmet IV en dépassant Vienne où ils furent bloqués en 1529 et 1683, les avant-garde turques étant déjà plusieurs millions en Allemagne par exemple.
Mais Erdögan ayant pris la mesure de sa lamentable interlocutrice, a poussé son avantage et placé Merkel dans un piège en lui demandant de supprimer les visas dont devaient disposer les ressortissants turcs pour entrer dans l’U.E., disant en substance : « si vous ne supprimez pas les visas, on ouvre les vannes de l’invasion ». Et elle a cédé, craignant une déferlante migratoire. Ce faisant, le piège s’est refermé, car non seulement les musulmans proche orientaux continueront à entrer dans l’U.E., mais plus de 200 millions de Turcs et turcophones pourront venir sans difficultés dans l’U.E., dans la mesure où, selon la législation panturque d’Ankara, les Turcs d’Asie centrale (Azeris… Ouzbeks, jusqu’aux Ouïgours de Chine) peuvent assez aisément obtenir la nationalité turque !
Ce sont ces agissements criminels qui ont reçu l’agrément d’Obama, autrement dit du pouvoir états-unien. C’est-à-dire, en termes clairs, l’aval des cercles mondialistes nés de la connexion entre les Fabiens protestants et les tenants du judaïsme politique pour achever une Europe déjà suicidaire, l’avortement légalisé étant son emblème.
Cependant, l’entreprise de destruction de l’Europe ne s’arrête pas là. Une partie de l’Europe résiste, notamment de la Russie. Et depuis 2014, prenant prétexte de la crise ukrainienne qu’ils ont eux-mêmes provoquée, les Etats-Unis accroissent leur présence militaire sur le sol européen. En 2014, l’Otan a décidé de renforcer la NRF, force multinationale interarmées créée en 2002, en portant ses effectifs de 13 000 à 40 000 hommes et en déployant des armements lourds en Europe centrale et dans les pays baltes, resserrant leur encerclement de la Russie. Dernièrement, le Palais Bourbon a ratifié le Protocole sur le statut des quartiers généraux internationaux… dénoncé par De Gaulle en 1966 : de ce fait, des bases américaines peuvent être installées en France ! Cela parachève l’alignement de Paris sur Washington, amorcé depuis Mitterrand et concrétisé par la criminelle intervention en Libye de 2011 lancée par cet escroc de la politique qu’est Sarkozy et les scélérates menées anti syrienne du duo Hollande Fabius. Tout se passe comme si l’U.E. devenait une base d’agression envers une Russie récalcitrante.
Nous aurions tort de penser que la Russie est d’une résistance à toute épreuve. Certes, elle dispose de moyens militaires supérieurs à bien des armements états-uniens et son âme est ardente. Mais ses futures élites vont souvent se former dans les universités américaines et leurs émules qui s’implantent en Russie. Or, celles-ci fabriquent des agents du mondialisme, modelant les intelligences à cet effet. Tout se passe comme si le ver était dans le fruit : il suffit d’attendre que l’effet induit se produise, à distance d’une génération. Or nous devons savoir qu’ils diffusent une imposture : le caractère scientifique de la « science économique » parée de cet attribut à coups de formules mathématiques, fondée notamment sur les postulats de « l’équilibre général » et de la théorie des « avantages comparatifs » alors qu’ils ne sont que des idéologies de domination du monde anglo-saxon depuis plus de deux siècles. Ainsi, l’action de l’agent d’influence britannique John Bowring au XIXe siècle visant à abolir les barrières douanières françaises n’avait pas d’autre objectif que de supprimer un frein à l’impérialisme marchand britannique.
Le traité transatlantique, TIPP ou « TAFTA » en langage anglo-saxon, qui commence à soulever bien des protestations, vise à parachever l’emprise des Etats-Unis et du mondialisme sur cette Europe.
Ceux d’entre nous qui pensent que le « Brexit », à savoir la sortie du Royaume-Uni de l’U.E., est un premier échec du mondialisme, se trompent. Loin d’affaiblir le mondialisme, le Brexit constitue une alternative des mondialistes au rejet croissant de leur projet parmi les peuples d’Europe. Il placerait la Grande-Bretagne à la tête d’une nouvelle alliance ouverte au mondialisme de pays qui rejettent la voie actuellement empruntée. De même, lorsque l’on voit une ONG comme Greenpeace critiquer le dit TAFTA, il ne s’agit que d’une manœuvre destinée à adouber une force « altermondialiste », autrement dit le même mondialisme, mais différemment habillé.
Ainsi, les offensives des mondialistes se font plus fortes que jamais, comme si ceux-ci pensaient que la victoire finale était à leur portée. Quelle présomption ! Une idéologie contre nature se fracasse toujours sur le réel. Et des situations critiques, la France en a déjà connu, comme celle consécutive au désastreux traité de Troyes de 1420. Survint alors Jeanne d’Arc dont la geste est manifestement marquée du sceau de la transcendance. En mars dernier, son anneau, déposé en Angleterre depuis qu’il lui avait été confisqué par l’évêque Cauchon, est revenu en France. Qu’il soit permis, en ce mois de mai où comme chaque année depuis 1920, la France fête officiellement Jeanne d’Arc, d’y voir un signe d’espérance pour son proche réveil. Soyons-en les artisans.
MILITANT.