- Comment l’Anti France détruit les Français (Militant) – page 3
- Invasion musulmane : bis repetita ? (Maurice GUFFROY) – page 4 et 5
- Hors de portée des charités assassines (DIOGÈNE) – page 5
- Allemagne et France : quel avenir pour le nucléaire (François PALAFITTES) – page 6 à 9
- L’invasion et le meurtre programmés de l’Europe pluri millénaire (Albert FOEHR) – page 10 à 12
- Paolo Sorrentino et la techno parade (Camille MOUZAY) – page 13 et 14
- La main tendue de Poutine (Edme JOUANNEAU) – page 15
- Chronique impertinente – page 16
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Comment l’Anti France détruit les Français :
Dernièrement, Nadine Morano, jusqu’alors très respectueuse du « politiquement correct », affirmant que la France est un pays de race blanche, a été clouée au pilori par le magistère médiatico-politique. Elle n’avait pourtant fait qu’énoncer une vérité historique en s’appuyant sur ce que De Gaulle, personnage funeste par ailleurs, avait énoncé clairement le 5 mars 1959 : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
La réaction violente et haineuse du système judéo-maçonnique au propos de Nadine Morano, qui en même temps condamne De Gaulle, s’explique certes par sa haine de la France mais aussi par le fait que ceux qui nous gouvernent veulent museler les Français et les maintenir en état de sidération, c’est-à-dire anéantir les forces vitales du peuple français en lui coupant sa respiration intellectuelle pour le placer en état de coma. Certes, elle n’est pas la première personne à recevoir des monceaux d’ordures sur la tête et elle ne sera pas la dernière. Les nationalistes en savent quelque chose, eux qui sont privés de l’accès aux media de masse et sont bombardés de procès pour oser contrevenir aux lois liberticides édictées par la police de la pensée du régime d’anti France que nous subissons.
Mais il ne s’agit que de l’écume d’un processus plus profond, s’étalant sur la longue durée, dont l’objectif est de vider les cerveaux des Français de toute pensée réaliste, enracinée et nourrie de bon sens. Nous avons bien sûr le « décérébrage » provoqué par les jeux de cirques télévisuels et une actualité entée sur le dolorisme et le sensationnel. Mais il y a surtout la manipulation du langage : en effet, la pensée repose sur des mots ; et si l’on change les mots l’on change la pensée. Alphonse Daudet dans les Contes du lundi (La dernière Leçon) écrivait : « Quand un peuple tombe en esclavage, tant qu’il tient bien sa langue, c’est comme s’il tenait la clef de sa prison ». Les agents du mondialisme qui tiennent les postes de direction s’efforcent donc de nous arracher cette clef.
Dans on célèbre roman « 1984 », George Orwell définissait la langue officielle de l’État carcéral d’Océania, la « Newspeak » ou « novlangue » selon un principe simple : en diminuant le nombre de mots d’une langue, on réduit d’autant le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, les finesses du langage disparaissent, affaiblissant la capacité de réflexion des gens, l’émotion l’emportant sur tout autre considération. Une maîtrise défectueuse de la langue rend ainsi les gens stupides et dépendants. Ils deviennent aisément manipulables.
Il s’agit d’une entreprise de simplification et de déformation du vocabulaire et de la syntaxe destinée à rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives, à éviter toute formulation de critique de l’ordre établi, l’objectif ultime étant d’aller jusqu’à ôter l’« idée » même de cette critique.
Par exemple, les immigrés illégaux, qui sont des délinquants, sont désignés en tant que « sans papiers », terme beaucoup plus anodin, avant que celui-ci ne soit remplacé actuellement par celui de « migrant » ou de « réfugié ». Le pouvoir va même jusqu’à décréter la modification de la définition des mots : en sont victimes entre autres les substantifs « détail » et « race », ce dernier étant même banni des textes officiels.
Mais l’entreprise de domestication des Français ne s’arrête pas au langage : il faut les priver de toute capacité de libre arbitre et de réaction. Pour cela, nous observons la multiplication des interdits de toutes sortes qui touchent à la vie courante : nos faits et gestes les plus naturels sont sans cesse encadrés, restreints, judiciarisés. Ainsi, sous le fallacieux prétexte du réchauffement climatique, on veut interdire aux particuliers, y compris à la campagne, de brûler en toute saison leurs branchages et autres résidus issus du nettoyage de leurs jardins … tandis que les « gens du voyage » ne sont pas concernés ! Partout, toute personne qui s’exprime avec quelque conviction et véhémence est aussitôt considérée comme inquiétante ou dangereuse voire asociale. Mais il y a plus : la conduite sur route est tout indiquée pour innerver les Français, tout en donnant à des gouvernants dont les pouvoirs sont réduits par les abandons de souveraineté répétés, l’impression qu’ils gouvernent encore quelque chose.
S’il est normal de rappeler les conducteurs de cycles et d’automobiles à leurs responsabilités, il est clair que la plupart des mesures édictées par les gouvernements successifs vise moins à assurer la sécurité routière – qui est la seule « sécurité » dont ils se préoccupent, la sécurité des biens, des personnes et des frontières leur ayant échappé depuis longtemps – qu’à organiser un racket des automobilistes et surtout à paralyser les comportements des Français abonnés au gaz et au téléphone. Les ceintures et les casques obligatoires scrutés à la jumelle, la multiplication des radars en des endroits sans danger, des limitations de vitesse inappropriées, la mobilisation de forces de police et de moyens quasi militaires (tels hélicoptères et drones) qui par ailleurs font défaut dans les zones de non droit sont autant de moyens utilisés pour terroriser les Français et leur imprimer des comportements de soumission, leur inculquant un réflexe de peur d’être pris en contravention avec une réglementation arbitraire au point de négliger sa conduite, tandis que nombre de portions accidentogènes du réseau demeurent en l’état.
Mais comme il faut castrer les Français, ajoutons un mot sur la législation sur les armes qui, depuis le décret du frère maçon Marchandeau de 1939, en arrive à ce que la possession du moindre petit Opinel devient suspect … tandis que les caves des banlieues de non droit se remplissent de mortiers et autres joujoux à poudre.
Il importe de rendre aux Français leur vigueur, leur fierté et la souveraineté qui revient à chaque personne humaine et qui est aujourd’hui largement niée. Refusons les postures de soumission. Combattons la dégradation du langage. Rappelons-nous le conseil de Confucius à son souverain lorsque celui-ci lui demanda ce qu’il fallait faire pour rétablir l’ordre dans son État : rédiger un dictionnaire pour établir – sinon rétablir- le sens des mots. Les nationalistes doivent engager et gagner la bataille du vocabulaire et imposer leurs analyses et leurs symboles, ouvrant la voie à la filiation des idées. Il faut vaincre par des moyens appropriés le terrorisme de l’anti-France. Combat individuel de chaque instant, combat collectif à l’échelon national. La Révolution nationale se prépare par la lutte contre la dégradation du langage et l’aveulissement des comportements de chacun.
MILITANT